Loin des savoirs,

Sous la lune dorée,

Revivons une soirée

Dans l’Aure du soir.

De tes yeux étoilés

Naît la brillance,

Et ton âme qui danse

Porte un rire sacré.

Sur ma main tes cheveux,

Si soyeux dans ma paume,

Trop parfaits pour un homme,

Me rendent amoureux.

Et le temps d’un moment

J’ai pu voir transparaître,

Au fin fond de mon être,

Le plus beau sentiment.

Mon cœur en joyau

A mis sa plus belle robe,

Qui brille jusqu’à l’aube

Vers des milliers d’oiseaux.

Mais tout ce royaume,

De rêves et de bruits,

Est en danger cette nuit

Si s’arrête le psaume.

Comme à nos prémices,

Ma main dans ta main,

Et l’autre sur ton sein,

Je suis si loin des vices.

Les paupières closes

Je regarde demain,

Et j’ai l’air serein,

Loin des névroses.

Alors j’endors mes pleurs

Et j’en oublie mes peurs,

Mais à mon réveil,

Tu n’es plus là.

Je tourne en rond,

M’essuie le front,

Mais rien à faire,

Tu n’es plus là.

Je prie la nuit,

Vers l’infini,

Même le noir

Ne te voit pas.

Je lâche l’affaire,

Reviens sur Terre,

Rigole un peu

Mais pense à toi.

La nuit revient

Sur mon chemin,

Je la regarde,

Serrant le poing.

J’ouvre mon cœur,

Plein de rancœur,

Je cri, j’ai peur,

Alors en vain.

Je vois au fond

Comme un glaçon,

Si pur, si rond,

Serait-ce toi ?

Je vois un rire,

Un beau sourire,

Des yeux d’avenir,

Je te revois.

Je vois un doigt,

Tout petit doigt,

Le serre doucement :

Oui c’est bien toi.