Début de matinée, le Fou part en balade.
Vêtu d’un uniforme qui ne lui correspond pas,
Il s’éloigne peu à peu de son village et des regards.
Dix minutes de marche s’écoulent,
Il y arrive enfin.
Ses yeux se rouvrent, ses sens se remettent en éveil.
Le champ rempli de couleurs semble lui parler…
Pourvu qu’il n’y ait personne !
Après quelques regards par-dessus les bosquets il hume la plante de l’infini,
La tête pleine de lumière et de vie.