CHEVEUX DE FEU
Octobre 2024
Dans mon cœur résonne ton nom,
Près de la lande de tes rêves,
Et quand je trouve un des bâtons
Je pense à toi ; j’étais élève.
Tu m’as montré les choix du cœur,
Sur le moment, loin des pensées.
Sous le cosmos observateur,
Étant l’une d’elles : la Voie lactée ?
Cheveux de feu brillants le soir,
J’en trouve parfois ornant ma taie.
Comme des milliards de miroirs,
Rompant le noir, pansant mes plaies.
Et je me noie dans ces reflets,
Tel un vieux clown cherchant l’ivresse,
Après chaque jour à s’être forcé,
Au faux sourire plein de tristesse.
Mais du matin naissent les couleurs,
Qui embellissent et comblent ce vide,
Anesthésiant toute ma douleur,
Rendant mon âme translucide.
Dans les feuilles de la saison,
Danse encore ta robe brûlante.
Me ramenant les sensations
De cette soirée d’étoiles filantes.
Seul sous mon plaid je reste au bord,
La tête vidée et trop lyrique,
Voguant vers les rêves d’or
De tes cheveux paprikaïques.